Monique Benoît
Monique Benoît a étudié l’histoire et l’italien à l’Université Concordia à Montréal avant d’obtenir une maîtrise en histoire à l’Université d’Ottawa. Elle a passé quatre ans à Rome en tant que chercheure dans les Archives secrètes du Vatican et dans les archives de la Congrégation pour la propagation de la foi. Elle a rédigé un inventaire des documents intéressant le Canada sous le pontificat de Léon XIII (1878-1903). En collaboration avec Gabriele Scardellato, elle a travaillé à la rédaction de deux inventaires de documents d’intérêt nord-américain : le premier, dans la série «Francia» des Archives de la Secrétairerie d’état du Saint-Siège; le second, dans diverses séries et collections des Archives secrètes du Vatican. De retour au Canada, elle a travaillé comme archiviste à Bibliothèque et Archives Canada.
Victorin Chabot
Archiviste à la retraite, Victorin Chabot a oeuvré pendant la majeure partie de sa carrière aux Archives du Canada, maintenant appelées Bibliothèque et Archives Canada. Il a aussi enseigné l’archivistique pendant plus de trois ans à titre de professeur invité à l’Université du Québec en Outaouais. Il a prononcé plusieurs conférences au sein de différents organismes et a collaboré à la publication de plusieurs articles et volumes en archivistique et en histoire. Associé dès le départ au projet d’Inventaire des documents d’intérêt canadien dans les archives et bibliothèques de Rome en tant que représentant des Archives du Canada, il continue encore aujourd’hui à y collaborer.
Luca Codignola
Né à Gênes, en Italie, en 1947, Luca Codignola est professeur titulaire d’histoire de l’Amérique du Nord à l’Université de Gênes, en Italie, ainsi que professeur adjoint d’histoire à la Saint Mary’s University d’Halifax. Il détient un diplôme de premier cycle de l’Università di Roma (laurea), une maîtrise en histoire de la University of Toronto, ainsi qu’un doctorat honoris causa de la Saint Mary’s University. Il a publié, entre autres, The Coldest Harbour of the Land 1621-1649 (Montréal, 1988), Guide des documents relatifs à l’Amérique du Nord française et anglaise dans les archives de la Sacrée Congrégation « de Propaganda Fide » à Rome, 1622-1799 (Ottawa, 1991), L’Amérique du Nord française dans les archives religieuses de Rome, 1600-1922, dir. avec Pierre Hurtubise et Fernand Harvey (Québec, 1999), Storia del Canada, avec Luigi Bruti-Liberati (Milan, 1999), Colombo e altri navigatori (Gênes, 2007), Le Saint-Siège, le Canada et le Québec, avec Giovanni Pizzorusso et Matteo Sanfilippo (Viterbe, 2011), et Little Do We Know : History and Historians of the North Atlantic 1492-2010, éd. par M. Binasco (Cagliari, 2011). Il a participé au projet de Rome depuis 1977 et a fait ses recherches surtout dans les archives de la Propaganda et certaines archives romaines mineures.
Gilles Durocher
Né à Hawkesbury, Ontario, Gilles Durocher a fait ses études classiques au Collège Saint-Jean-Marie-Vianney à Montréal, ses études philosophiques à l’Université d’Ottawa et ses études théologiques à l’Université Saint-Paul à Ottawa. Gilles a fait carrière aux Archives du Canada, maintenant Bibliothèque et Archives Canada. Il a participé au projet en travaillant à la révision des inventaires et à leur mise en ligne pour leur diffusion sur l’internet.
Pierre Hurtubise
Né à Ottawa, en 1933, Pierre Hurtubise est détenteur d’une licence en philosophie (1957) et d’une licence en théologie (1961) de l’Université d’Ottawa, d’une licence en histoire ecclésiastique (1965) de l’Université Grégorienne et d’un doctorat en histoire moderne (1969) de l’Université de Paris-Sorbonne. Il a été, de 1961 à 1985, professeur d’histoire de l’Église à l’Université Saint-Paul, tout en assumant à partir de 1968 à titre de professeur auxiliaire des cours portant sur l’histoire de la Nouvelle-France au département d’histoire de l’Université d’Ottawa. Recteur de l’Université Saint-Paul de 1985 à 1994, il continue à y enseigner l’histoire de l’Église et est présentement titulaire de la Chaire de recherche en histoire religieuse du Canada. Il est l’auteur de nombreuses publications dans les domaines de l’histoire religieuse, sociale et culturelle, entre
autres : La casuistique dans tous ses états (2005)
et Tous les chemins mènent à Rome (2009). Il est, depuis 1977, le coordonnateur du projet : Inventaire de documents d’intérêt canadien dans les archives et bibliothèques de Rome.
Jean-Marie LeBlanc
Né à Montréal en 1940, Jean-Marie LeBlanc a obtenu une licence ès lettres (histoire) de l’Université de Montréal en 1965. L’année suivante, il a obtenu par voie de concours un poste d’archiviste aux Archives publiques du Canada (maintenant Bibliothèque et Archives Canada) à Ottawa où il a fait carrière de 1966 à 1987. De 1987 à 1994, il a étudié à l’Université Saint-Paul à Ottawa tout en travaillant de 1992 à 1996 comme adjoint au recteur de cette université. Il a obtenu de cette dernière les grades suivants : maîtrise en pastorale (counseling) en 1990, maîtrise en théologie (études bibliques) en 1992, et licence en théologie (études bibliques), en 1994. De 1996 à 2011, il a travaillé comme archiviste au Centre de recherche en histoire religieuse du Canada et comme secrétaire exécutif du Centre. Il s’est occupé aussi du Projet de Rome en tant que secrétaire du Centre et a effectué des travaux de vérification et de correction de plusieurs inventaires. À la retraite depuis octobre 2011, M. LeBlanc continue cependant à s’intéresser au Projet de Rome à titre de consultant.
Roberto Perin
Natif de Montréal, Roberto Perin obtient son doctorat en histoire de l’Université d’Ottawa en 1975. Pendant deux ans, il est professeur adjoint au Centre d’études canadiennes de l’Université d’Edimbourg.
Depuis 1977, il enseigne à l’Université York où il est
actuellement professeur titulaire au Collège universitaire Glendon. De 1983 à 1985, il dirige le Centre académique canadien en Italie à Rome. Il participe à de nombreux colloques internationaux en Amérique du Nord, en Europe, en Israël et en Inde. Son étude, Rome et le Canada: la bureaucratie vaticane et la question nationale (Boréal), reçoit le prix John W. Dafoe en 1990. En 2008, il publie, chez le même éditeur, Ignace de Montréal, artisan d’une identité nationale. Il co-dirige les collectifs suivants: Arrangiarsi: The Italian Immigration Experience in Canada (1989), Negotiating With A Sovereign Quebec (1992), A Concise History of Christianity in Canada (1996), Enemies Within: Italian and Other Internees in Canada and Abroad (2000). De 1993 à 2006, il est le rédacteur de la série de brochures de la Société historique du Canada sur « Les Groupes ethniques au Canada ». De 2008 à 2010, il est président de l’Association canadienne d’études italiennes.
Giovanni Pizzorusso
Giovanni Pizzorusso, né à Lucques, en Italie, en 1958, est enseignant- chercheur d’histoire moderne à l’Université Gabrielle d’Annunzio de Chieti-Pescara. Il détient un doctorat (Dottorato di ricerca) en histoire des Amériques de l’Université de Gênes (1993). Sa thèse Roma nei Caraibi. L’organizzazione delli missioni cattoliche nelle Antille francesi in Guyana, 1635-1675 a été publiée en 1995 par l’École française de Rome. Spécialiste des archives romaines, il a participé au projet d’inventaire des documents d’intérêt canadien, s’intéressant en particulier aux Archives de la Propagande, du Saint-Office de même qu’aux Archives Secrètes du Vatican. Il est un des co-auteurs de L’Amérique du Nord française dans les archives religieuses de Rome.
Guide de recherche, édité par Pierre Hurtubise, Luca Codignola et Fernand Harvey (Québec, 1999) de même que l’ouvrage collectif Le Saint-Siège, le Canada et le Québec. Recherches dans les archives romaines publié à Viterbe en 2011, en collaboration avec Luca Codignola et Matteo Sanfilippo. Son domaine d’étude principal est l’histoire des missions catholiques, vu du point aussi bien juridique que culturel et linguistique. Il s’intéresse aussi au phénomène de l’émigration italienne à l’époque contemporaine, notamment en Amérique du Nord.
Matteo Sanfilippo
Né à Florence (Italie) en 1956, Matteo Sanfilippo, après une année d’études à l’Université d’Ottawa (1983-84), obtint en 1990 un doctorat en histoire de l’Amérique à l’Université de Gênes suivi d’un post- doctorat en études américaines à l’Université de Rome III (1992- 1994). Chercheur en histoire moderne à l’Université «della Tuscia» (Viterbe) de 1994 à 2004, il est présentement professeur associé dans cette même université en plus d’être consultant du Musée de l’émigration italienne (Rome), coordonnateur scientifique de la
revue Studi Emigrazione et co-directeur de l’Archivo Storico dell’emigrazione italiana. Il s’intéresse surtout aux problèmes liés à la migration des personnes et des cultures de l’ancien au nouveau Monde et a consacré à cette thématique 22 ouvrages en même temps qu’il éditait 26 autres livres ou numéros spéciaux de revues et signait 255 articles ou chapitres de volumes axés sur ce même champ de recherche.
Il est l’auteur, entre autres, de L’affermazione del cattolicesimo nel Nord America. Elite, emigrant e chiesa cattolica negli Stati e in Canada (2003) et de Dagli indiani agli emigranti. L’attenzione della Chiesa romana al Nuovo Mondo, 1492-1908 (2005). Ses publications lui ont mérité le Prix Pierre Savard en 2004 et le Prix Radicitalia en 2005.
Il fait partie, depuis près de trente ans, de l’équipe de chercheurs qui a préparé l’Inventaire de documents d’intérêt canadien dans les archives et bibliothèques de Rome. Il est un des co-auteurs du guide de recherche : L’Amérique du Nord française dans les archives religieuses de Rome publié en 1999 par les Éditions de l’IQRC (Québec) et a publié en 2011 aux Éditions Sette Città (Viterbe) avec Luca Codignola et Giovanni Pizzorusso Le Saint-Siège, le Canada et le Québec.
Recherches dans les archives romaines.
Gabriele Scardellato
Gabriele Scardellato a travaillé durant un certain nombre d’années comme bibliothécaire/archiviste pour la Multicultural History Society of Ontario. Son travail incluait la préparation de l’Encyclopedia of Canada’s Peoples à titre d’éditeur, de bibliographe et de rédacteur. Il a été chargé de cours portant sur la culture italo-canadienne, entre autres, au Département des langues, des littératures et de la linguistique de l’Université York. Il est présentement professeur adjoint dans le même département où, en plus d’enseigner, il occupe la chaire Mariano d’Elia en études italo-canadiennes. Il a été éditeur et/ou rédacteur gérant de nombreuses revues dont Polyphony, The Bulletin of the Multicultural History Society of Ontario, Italian Canadiana, Ontario History et Quaderni d’Italianistica. Il a à son actif de nombreuses publications en études ethniques canadiennes et en histoire de l’immigration italo-canadienne.