Ottawa (ON) – L’Université Saint-Paul a reçu le soutien de l’Unité syndicale représentant le personnel de soutien administratif pour mettre en place la semaine de travail de quatre jours, à compter du lundi 4 juillet 2022. Ainsi, tout le personnel de soutien administratif de l’Université, syndiqué et non syndiqué, travaillera une semaine de 28 heures (au lieu de 35), la cinquième journée étant libre. Il s’agit d’un projet pilote d’une durée de quatre mois qui pourrait révolutionner le fonctionnement de l’Université Saint-Paul.
Le nouveau régime de travail est présenté comme un effort pour réduire la fatigue et la pression sur la santé mentale, ce que la pandémie est venue exacerber. L’Université reconnaît également qu’à une époque où la masse d’informations traitées par le personnel semble n’avoir jamais été aussi importante, le répit mental associé à une semaine de travail plus courte pourrait conduire à avoir un personnel plus heureux, qui travaille conséquemment de façon plus efficace.
« Nous avons fait part de nos attentes au personnel de manière très claire, explique Chantal Beauvais, rectrice de l’Université Saint-Paul. D’abord et avant tout, nous voulons créer un environnement de travail propice à la réussite, tout en permettant un équilibre positif entre le travail et la vie personnelle. Pour ce faire, nous aiderons tous les membres du personnel concerné par le changement à trouver des moyens de fonctionner plus efficacement afin de remplir leurs fonctions. Cela pourrait signifier certaines formes de formation polyvalente, demander aux employés de réfléchir aux moyens de gagner du temps tout au long de la journée et, d’une manière générale, travailler ensemble pour faire en sorte que nous puissions continuer à fournir un excellent service à la population étudiante et aux parties prenantes de l’Université. »
La nouvelle organisation du travail devrait s’avérer bénéfique. Entre autres, la semaine de travail plus courte devrait permettre d’attirer de nouveaux talents dans l’organisation, tout en augmentant la fidélisation du personnel. Sans incidence sur les salaires ou les régimes de pension actuels, l’Université et l’Unité syndicale croient que cela contribuera de manière générale à un meilleur bien-être du personnel.
Carole Audet, vice-rectrice associée, Talent, diversité et culture, reconnaît l’importance de ce changement. « Nous serions sans doute la première université au Canada à mettre en œuvre la semaine de travail raccourcie – c’est un changement révolutionnaire. Nous n’implantons pas la semaine de travail avec horaire comprimé et nous ne réduisons pas le salaire. Nous espérons être une étude de cas réussie qui permettra à d’autres de suivre ce chemin, afin de favoriser un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour tous et toutes. »
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