Service de Recrutement et des Communications
info@ustpaul.ca
Téléphone : 613-236-1393
1-800 637-6859
Poste 2344
Liens rapides

Rym Ben Berrah, une étudiante hors pair

17 juin 2019 - Nombreux sont ceux qui ont côtoyé Rym Ben Berrah durant son passage à l’USP, tant sur le campus qu’ailleurs dans la communauté. L’implication citoyenne de cette jeune femme est exceptionnelle. Elle est membre du conseil d’administration (CA) du Centre de la francophonie des Amériques depuis décembre 2017, vice-présidente du CA du Théâtre la Catapulte depuis novembre 2018, membre du CA du Bureau des gouverneurs de l’USP depuis juin 2018 et ambassadrice de One Young World depuis novembre 2015. Elle a également été membre élue du CA de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario d’octobre 2016 à octobre 2018, membre du Conseil jeunesse de la première ministre de l’Ontario Kathleen Wynne de 2017 à 2018 et administratrice du Bureau des gouverneurs étudiants du collège La Cité de 2014 à 2017. Voici le portrait d’une diplômée engagée, influente et dynamique, agente de changement.

Pourquoi ressens-tu le besoin de t’impliquer autant?
Je crois qu’une personne qui a les capacités et le choix de s’impliquer doit le faire. Ayant vécu différentes expériences et aventures, je crois qu’il est utile de les faire connaître aux membres de ma communauté pour qu’ils en tirent un enseignement. Je m’implique parce que je veux aider celles et ceux qui, comme moi, ont immigré au Canada et se voient confrontés au même genre de défis que j’ai connus.

De plus, m’impliquer m’a permis de parfaire mon éducation scolaire en mettant en pratique certaines leçons apprises au quotidien.

Quelle est ta cause chouchou?
La francophonie, l’islamophobie et l’immigration sont les trois causes qui m’ont menée à ma première implication citoyenne.

Je suis musulmane, issue de l’immigration. À mon arrivée au Canada, j’habitais Montréal. J’ai appris par la suite qu’il y avait des francophones à l’extérieur du Québec. Ce n’est qu’une fois déménagée à Ottawa que j’ai commencé à m’intéresser à ces trois causes. Elles m’étaient particulièrement chères, parce que ces trois grandes idées constituaient mon identité. Plus j’ai fréquenté les milieux franco-ontariens, plus je me suis rendu compte que chaque personne est faite de plusieurs petites batailles. Au fond, nous sommes tous pareils et nous avons un objectif commun : assurer aux Franco-Ontariens une meilleure qualité de vie et une plus grande reconnaissance à l’échelle nationale et internationale.

Tu as commencé tes études à uOttawa. Comment en es-tu arrivée à étudier à l’USP?
Au terme d’un très long parcours. Après avoir étudié un an à l’Université d’Ottawa, j’étais très découragée par les aléas de la vie. C’était un moment particulièrement pénible, car mon père venait de recevoir un diagnostic de cancer. Ce diagnostic nous a pris de court, ma famille et moi-même. Nous nous sommes retrouvés dans le besoin. Je me suis dit que je devais terminer mes études rapidement pour pouvoir intégrer le marché de l’emploi d’ici un an ou deux. C’est ainsi qu’en 2013, je me suis inscrite au collège La Cité dans le programme d’interventions auprès de personnes ayant un handicap, parce que ce programme avait un taux de placement de 99,9 %. Mon engagement citoyen a débuté au même moment que mes études à La Cité.

J’ai commencé à prendre la parole de plus en plus souvent en public. Des gens de mon entourage m’ont dit que j’étais très bonne dans ce rôle et ils m’ont fortement encouragée à suivre des cours en relations publiques. Je ne savais même pas que ces cours existaient! J’ai fini mon programme en intervention et je me suis inscrite au programme de relations publiques en 2015. Lorsque des représentants de l’Université Saint-Paul (USP) sont venus faire une présentation sur les ententes d’arrimage avec les collèges, ça a été comme une révélation.

Je me suis dit : « C’est exactement ce dont j’ai besoin! Je n’ai pas le temps de faire un baccalauréat en quatre ans, alors je me ferai créditer l’équivalent de deux ans, puis je poursuivrai mes études à l’USP pendant deux autres années afin d’obtenir un diplôme d’études collégiales ainsi qu’un baccalauréat. »

Ce jour-là, j’ai su que je serais une future ambassadrice de l’Université Saint-Paul. Je savais que c’était là où je voulais étudier. La convivialité qui règne à l’USP et le fait d’être une personne et non pas un numéro parmi tant d’autres, c’était ce dont j’avais besoin. Ça a été la meilleure décision de ma vie.

En 2016, j’ai reçu le Prix de la francophonie de l’Ontario, catégorie jeunesse, pour mon implication auprès de la communauté francophone de l’Ontario et, en 2017, j’ai commencé mon baccalauréat en communications sociales avec mineure en études de conflits à l’Université Saint-Paul.

Quels sont tes objectifs de carrière?
À l’approche de la fin de mes études à l’USP, j’ai eu envie de parfaire mon éducation. J’ai envoyé ma candidature à l’École supérieure d’études internationales, profil relations internationales, de l’Université Laval. Ce programme de maîtrise, extrêmement contingenté, forme les futurs diplomates, les personnes qui travailleront dans les ONG internationales et les bureaux gouvernementaux à l’international. C’est le seul programme qui m’intéressait et, heureusement, j’ai été acceptée.

À la suite de cette formation, j’aimerais travailler comme représentante du Canada à l’Organisation internationale de la Francophonie, que ce soit en Europe, en Afrique ou même au Moyen-Orient. Qui sait où cette nouvelle formation me mènera!

Félicitations, Rym! Tu es un modèle pour nos étudiants. L’USP suivra ton parcours de près et continuera à célébrer tes réussites, les unes après les autres!

 



Bookmark and Share

Autres liens