Retour sur Portes ouvertes
C’était la journée parfaite pour demeurer au chaud sous la couette. Pourtant, ce sont plus de 200 personnes qui ont bravé le crachin et la grisaille automnaux pour se rendre à l’Université Saint-Paul le samedi 3 novembre à l’occasion de Portes ouvertes. Bilan : une foule presque record, quatre inscriptions sur place et, surtout, des étudiants (et des parents) mieux outillés pour envisager le futur. Découvrez ce que nos visiteurs avaient à nous dire.
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Partir de loin Pour certains étudiants vivant loin des grands centres, le choix d’une université repose avant tout sur le milieu environnant. Pour eux, la qualité de vie l’emporte largement sur l’envergure de la ville. C’est notamment le cas de Maxim-Emma Leclerc, qui a parcouru quelque 1 000 km depuis Bathurst, au Nouveau-Brunswick, pour assister à Portes ouvertes. Outre le baccalauréat en études de conflits, c’est aussi le caractère distinctif de la région qui l’a attirée à l’USP : « J’aime le fait que ce soit une ville bilingue, sécuritaire et verte. Bien que l’on soit dans une grande ville, on ne se sent pas perdu. Et la proximité du canal, c’est idéal pour la course à pied ! »
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S’intégrer en douceur Pour d’autres étudiants, notamment ceux du collégial, amorcer une transition vers le milieu universitaire constitue un choix judicieux, surtout lorsque leurs crédits sont reconnus et que le ratio étudiants/professeur est gagnant. C’est justement ce qu’entend faire Brittney Sander, étudiante en marketing dans un collège de la région. « Je voudrais m’intégrer au baccalauréat en communications sociales. Je pense qu’ici, à Saint-Paul, je retrouverais la même atmosphère intime à laquelle je suis habituée. Je sais que cela va faciliter mon apprentissage. » Pour le père de Brittney, la perspective de voir sa fille transiter vers une université à échelle humaine sans perdre des crédits collégiaux est des plus rassurante : « En tant que parent », indique-t-il, je trouve l’entente 2+2 est très avantageuse, car elle permettra à ma fille d’élargir son arsenal de compétences. Et en plus, les frais de scolarité sont imbattables ! »
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Définir son avenir Enfin, pour un grand nombre de personnes déjà diplômées ou sur le marché du travail, c’est le programme d’études qui prime. Pour Isabelle Lefebvre, titulaire d’une maîtrise en droit constitutionnel et enseignante à l’élémentaire, faire des études supérieures en éthique, justice sociale et service public constitue une aspiration professionnelle de longue date : « J’explore déjà beaucoup les questions sociales et éthiques dans mon travail », avoue-t-elle, mais je veux aller plus loin. C’est un champ qui me fascine complètement. »
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Établir le contact Les visiteurs interviewés étaient unanimes : grâce à la présence sur place de dizaines de professeurs, d’employés de soutien et d’étudiants ambassadeurs, ils ont pu trouver l’information voulue pour confirmer leur choix. Comme quoi le contact humain vaut toujours le déplacement, et ce, même par mauvais temps ! |

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