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Le passé hanté de l’Université Saint-Paul

À ce moment-ci de l’année, tout le monde aime bien les histoires qui donnent la chair de poule. Daniel Hurtubise ne fait pas exception.

En tant qu’assistant archiviste à la Bibliothèque Jean-Léon-Allie, Daniel connaît bien le passé de l’Université – y compris les histoires qui y sont nées. Il a eu la générosité de nous en raconter quelques-unes.

Vous serez peut-être surpris d’apprendre que ces couloirs et espaces familiers ont une vie bien à eux!

La Bibliothèque Jean-Léon-Allie

Bon nombre d’entre vous sont probablement déjà allés à la bibliothèque, mais ignorent peut-être l’histoire de l’homme qui lui a donné son nom.

Le père Jean-Léon Allie, o.m.i., a fondé la bibliothèque en 1937 et y a travaillé comme bibliothécaire en chef pendant plus de 40 ans. Commençant avec seulement quatre livres, le père Allie a dédié sa vie à faire de la bibliothèque la collection réputée à l’échelle internationale qu’elle est désormais.

Le père Allie a continué de se consacrer à la bibliothèque, travaillant comme bibliothécaire en chef émérite jusqu’à sa mort, le 26 novembre 1996.

En plus de son dévouement pour la bibliothèque, le père Allie était connu pour sa personnalité joviale et il aimait bien jouer des tours. On dirait que ça n’a pas changé!

Après sa mort, des choses étranges se sont mises à se produire dans la bibliothèque. Des membres du personnel et des étudiants ont rapporté avoir été témoins de diverses manifestations, comme des ombres, des points froids et des objets en mouvement. À certaines occasions, des cahiers et des stylos ont disparu sans explication. Il s’agit peut-être de simples cas de distractions, ou peut-être est-ce le père Allie qui continue de jouer des tours…

Les couloirs du pavillon Laframboise

Bâti en 1937, le pavillon Laframboise a d’abord servi de séminaire et de résidence pour les Oblats de Marie Immaculée, et ce, jusqu’en 2010.

Pendant près d’un demi-siècle, le frère Ernest Gauthier a été un incontournable de ces corridors. Après avoir prononcé ses vœux en mars 1937, le frère Ernest a été nommé portier du Séminaire Saint-Paul.

Ayant contracté la polio dans son enfance, le frère Ernest boitait; pour l’aider à marcher, il portait des chaussures spéciales aux semelles de bois. C’était là un son familier pour les séminaristes, dont la résidence était situés dans le pavillon Laframboise.

Le frère Ernest était entre autres chargé du réveil des séminaristes et des prêtres résidents. Chaque matin, peu avant 5 h, il arpentait de la résidence du dortoir en chantant Benedicamus Domino pour les sortir de leur sommeil.

Le frère Ernest a continué de s’acquitter de ses tâches pendant 46 ans, jusqu’à sa mort en 1983. Certains croient qu’il est toujours fidèle au poste.

Aujourd’hui encore, le personnel d’entretien peut entendre, tôt le matin, sa démarche caractéristique – le bruit des chaussures aux semelles de bois se répercutant dans les couloirs du pavillon Laframboise.

La chapelle de Mazenod

Vous aurez peut-être tendance à balayer du revers de la main les deux anecdotes précédentes, les considérant comme de simples ouï-dire, mais Daniel a une autre histoire personnelle à raconter.

En 2011, la bibliothèque a fait l’acquisition des archives de l’Université Saint-Paul. Pendant qu’on procédait à leur organisation, les archives – et le bureau de Daniel – ont été situées de façon temporaire au deuxième étage du pavillon Laframboise. C’est là que Daniel a fait une expérience personnelle des phénomènes inexpliqués.

Tous les vendredis, autour de 13 h 30, Daniel entendait une musique d’orgue provenant de la chapelle de Mazenod, au bout du couloir. Après quelques semaines, curieux de voir qui était en train de répéter, il s’est aventuré jusqu’à la chapelle. Mais quand il a ouvert la porte, la musique s’est soudainement arrêtée. Malgré ses recherches, Daniel a été incapable de trouver la personne à la source de la musique.

Cela ne s’est pas produit une seule fois. Pratiquement chaque semaine, à la même heure, le son de l’orgue s’échappait de la chapelle. Mais jamais Daniel n’a pu voir qui – ou quoi – produisait la musique.

Vous voulez en savoir plus? Pensez à rejoindre Daniel dans l'une de ses marches hantées.



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