Rencontrez nos étudiants internationaux

Ruo-Han
« Originaire de Taïwan, Ruo-Han Chen a étudié en traduction avant de s’inscrire au programme de Sciences Humaines à l’Université Saint-Paul. Arrivée au Canada en septembre dernier, elle a été surprise par plusieurs facettes de la société nord-américaine. « Ici, les gens font tout pour t’aider, même quand ils te connaissent à peine. Dans mon pays, c’est très différent. Les gens sont plus difficiles à approcher. » Les grands espaces verts et la proximité de la nature l’ont également marquée. « C’est vert partout… et très propre. Il y a beaucoup de voitures, mais pas beaucoup de pollution. C’est très agréable de pouvoir vivre dans un tel environnement. » Ruo-Han avoue cependant qu’elle a eu de la difficulté à s’exprimer convenablement durant les premiers jours suivant son arrivée. « Après quelques semaines, c’est maintenant beaucoup plus facile », laisse entendre la jeune fille, contente d’avoir réussi son intégration au milieu.

Ruo-Han a choisi de s’inscrire dans le programme de sciences humaines après avoir discuté avec un professeur à Taïwan. « Ce programme me permet de choisir des cours ici et là, ce qui m’aide à en apprendre davantage sur la société occidentale. » La jeune fille de 20 ans apprécie le fait qu’elle peut également suivre des cours à l’Université d’Ottawa. « Cela me permet de varier mes sources d’apprentissage », ajoute-t-elle, avec le sourire. Ruo-Han avoue qu’elle n’a pas choisi l’Université Saint-Paul pour un programme spécifique, mais bien pour vivre une expérience interculturelle. Pour elle, le perfectionnement de l’anglais et l’acquisition de connaissances sur les façons de vivre des Nord-Américains sont les véritables raisons de son passage au Canada.

Ruo-Han espère tout de même pouvoir utiliser les compétences acquises à l’Université Saint-Paul dans un emploi futur. « J’aimerais beaucoup travailler dans l’approvisionnement et l’achat pour une compagnie qui se spécialiserait dans les vêtements. J’aime beaucoup la mode et je pense qu’avec mes compétences, je pourrai y dénicher un poste. » Quand on lui demande si elle va se souvenir longtemps de son séjour de 8 mois à l’Université Saint-Paul, la jeune fille est formelle. « Oh oui! », dit-elle avec une étincelle dans les yeux, avant de conclure l’entretien. »
- Ruo-Han Chen, Taïwan
« Étudiante en communications et études de conflit, Maria-Princène Dagba est arrivée au Canada il y a environ huit mois. La jeune fille de 19 ans originaire du Bénin, qui avait déjà visité l’Allemagne, a été renversée par plusieurs aspects de la vie nord-américaine dès son arrivée. « Tout ici est bien réglé et bien géré… quand tu veux prendre le bus, il y a un horaire précis et le bus est rarement en retard. Contrairement à l’Afrique, les structures semblent efficaces pour ceux qui les utilisent. »

Maria adore la culture canadienne et le fait qu’elle puisse vivre sa vie de tous les jours en utilisant la langue française. Toutefois, la jeune Béninoise a trouvé l’adaptation à l’hiver difficile, elle qui est arrivée au Canada en plein mois de février. « Je trouvais qu’il faisait toujours froid. Dans mon pays, tu enlèves tes vêtements quand il fait chaud, mais ici, tu dois constamment penser à la température avant de te déplacer… ce n’est pas toujours évident d’affronter l’hiver. » Cependant, Maria-Princène dit adorer les différentes saisons. « C’est tellement différent du Bénin. Ici, on voit vraiment que chaque saison a ses charmes. »Comme c’est le cas pour plusieurs étudiants internationaux, elle a également eu à s’adapter à la nourriture. « C’est incroyable de voir tous les produits disponibles dans les supermarchés. Je peux même trouver des produits qui viennent de mon pays à un prix très abordable », ajoute-t-elle.

La jeune fille adore la relation qu’elle entretient avec ses collègues étudiants et les professeurs, qu’elle trouve toujours disposés à la rencontrer. « En Afrique, les professeurs ont un certain statut et il est parfois difficile de pouvoir les rencontrer, mais ici, c’est tout le contraire. Parfois, ce sont eux qui amorcent la discussion et qui t’invitent à leur parler. » Détentrice d’une bourse d’étude offerte par le ministère de l’enseignement supérieur de son pays natal, Maria-Princène croit que ses études en communications et en gestion de conflits à l’Université Saint-Paul vont bien la préparer pour une carrière dans cette discipline. « La base des conflits, c’est une mauvaise communication. Je crois qu’il sera possible d’appliquer plusieurs des théories apprises ici pour améliorer les relations entre les différents acteurs du milieu, surtout dans le cas de conflits d’origine ethnique, par exemple. »

Maria-Princène rêve d’une carrière à l’international. « J’aimerais beaucoup travailler pour les services diplomatiques de mon pays. Je pense que c’est un objectif très réalisable », affirme la jeune fille, en se préparant à affronter le vent froid de novembre le temps d’une photo. »
- Maria Princène Dagba, Bénin
Maria Princène
Megan
« Mon séjour à Paris a été rempli d'occasions et de défis qui ont contribué à la fois à mon épanouissement personnel et à mon cheminement universitaire. J'ai rencontré des gens de partout dans le monde, riches en connaissances et en expériences.

Cette année m’a offert également des opportunités d’apprentissages inattendues : j'ai visité plusieurs pays et côtoyé d'autres cultures, me donnant ainsi l'occasion de mieux comprendre les comportements humains y compris ceux en lien avec les conflits. Cette expérience a beaucoup enrichi ma formation! »
- Megan Holl, France
« J'ai toujours voulu faire quelque chose où je me sentirais à l'aise tout en contribuant à la société. Mes études à l'Université Saint Paul me permettront de réaliser ce rêve. À Saint Paul, j'ai eu la chance d'avoir des professeurs enthousiastes, engagés, disponibles et surtout très passionnés par ce qu'ils font. D’une façon ou d'une autre, ils sont parvenus à transmettre cette passion, à nous les étudiants, pour éveiller le génie qui dort en chacun de nous et qui contribuera à apporter des changements positifs dans la société.

C'est une petite Université, mais elle regorge de gens plein de vie et humain. Je suis contente d'avoir fait mes études à l'Université Saint Paul car j'y ai reçu une formation "personnalisée". »
- Ramatou Mfenguie, Cameroun
Ramatou
Abigail
« Venue d’Haïti, j’ai commencé à étudier à l’Université Saint-Paul en novembre 2016. J’ai tout de suite constaté que chaque étudiant est considéré comme une personne unique au sein de cet établissement. C’est fascinant de voir à quel point les professeurs ont leur travail à cÅ“ur et se rendent disponibles pour les étudiants. J’aime bien dire qu’à l’Université Saint-Paul chacun a sa petite famille, mais lorsqu’il s’agit de se rallier à une cause commune, chaque petite famille s’unit pour faire front commun. Personnellement, je sens que j’ai ma place ici et que je compte dans cette université. »
- Abigail Synthia Oreste, Haiti
« Directement arrivé du Nigéria, je me suis rendu compte que c’est un grand choc de quitter son pays pour aller étudier dans un pays si différent du mien. Toutefois, à l’Université Saint-Paul, plusieurs personnes ont rendu ce choc plus supportable. Grâce aux connaissances et aux outils qu’on m’a fournis, j’ai pu trouver des repères dans ce nouvel environnement. Le simple fait que des gens m’aient donné des astuces pour m’adapter à la réalité canadienne et apprécier les quatre saisons m’aide vraiment à me sentir moins dépassé par les défis de l’adaptation. L’équipe de l’Université fait un travail remarquable; chaque fois que j’ai rencontré un problème ou soulevé une inquiétude, on m’a rassuré avec des paroles positives, qui m’ont aidé à m’adapter et à aller de l’avant. Les professeurs se placent au niveau des étudiants pour les guider vers le haut plutôt que de les laisser à eux-mêmes, sans soutien. C’est une grande force que possède Saint-Paul par rapport à d’autres universités. »
- Michael Chukwudubem Oli, Nigéria
Michael