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Groupe de recherche pour la réconciliation sociale, paix juste et développement - Séminaire du midi - « Body Mapping » un moyen de mieux évaluer les conflits en examinant le soi

Rapport du séminaire du midi

Le « Body Mapping », un moyen de mieux évaluer les conflits en examinant le soi

(Présentation en anglais)

12 novembre 2015

Heure : 12 h à 13 h 15

Conférencier : Robynn Collins, candidate au doctorat en criminologie à l’Université d’Ottawa

Points discutés

Ayant travaillé dans le domaine de la prévention du crime, Robynn a découvert qu’elle avait la capacité d’appliquer les connaissances acquises en études de conflits à sa passion, qui est la prévention du crime. Soulignant l’aspect de la sécurité comme une raison importante pour laquelle certains se joignent à des gangs, elle s’est concentrée sur les aspects qui permettent aux gens de se sentir en sécurité.

Robynn Collins a d’abord décrit sa recherche en criminologie, en mettant l’accent sur le risque (comment les crimes pourraient être prévenus ou évités). Le titre de sa recherche est The Lost Boys and Girls of Sudan and Gender Resiliency in a Hybridized World. Se concentrant sur les jeunes non accompagnés ayant immigré au Canada, elle analysait non pas leurs expériences de guerre (comme leur implication dans les conflits ou la séparation de leur famille), mais la façon dont ils ont réussi à s’installer et à s’intégrer au Canada. Robynn Collins voulait comprendre les tactiques et les stratégies qui ont été utilisées pour faciliter leur intégration au sein de la société canadienne et comment ils ont pu mener une vie confortable. Elle a abordé leur force de caractère et a découvert que ce qui leur a permis d’avoir du succès était le soutien communautaire et leur résilience personnelle.

Cela dit, Robyn Collins a poursuivi en décrivant les liens entre sa recherche et le « Body Mapping ». Le « Body Mapping » est un moyen d’effectuer des recherches en traçant des pensées, des idées, des thèmes, etc. Il s’agit d’un moyen de classer les idées pour avoir une meilleure perception de la façon dont les choses fonctionnent, la façon dont les gens pensent ou comment ils se sentent. Enraciné dans le travail de mémoire, le « Body Mapping » provient des psychologues cliniciens. Cette méthode de recherche peut être entreprise avec des individus ou des communautés où les gens se regroupent et discutent d’un certain sujet. Lorsque Robynn Collins travaillait sur sa recherche, elle s’est rendu compte qu’elle traçait ses pensées et les pensées de ses sujets de recherche. C’est de cette façon qu’elle a eu l’idée d’appliquer cette approche dans son travail en matière de prévention du crime à Ottawa. Mettant l’accent sur la sécurité et les gangs, elle a travaillé avec le centre de logement communautaire d’Ottawa. Robynn Collins a décrit comment les membres de la communauté ont pu exprimer, de façons créatives, leurs espoirs et leurs craintes pour leur communauté. Ici, le but était pour ces gens de décrire ce qui leur permettait de se sentir important, aimé, et ce qui était important pour eux. Dans un tel cas, le « Body Mapping » était quelque chose qui permettait à un étranger de percevoir et de se connecter à un individu de façon visuelle.

Un mélange entre la recherche participative et l’observation, le « Body Mapping », même s’il est peu étudié, a le potentiel de révolutionner véritablement la recherche.



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