Gregory Charles en concert à l’USP : entretenir la flamme
Ce fut un moment de grâce dont on se souviendra longtemps. Le mercredi 21 novembre 2018 à 17 h 30, Gregory Charles s’assoyait au piano de la chapelle de Mazenod pour donner un concert privé devant des centaines de donateurs et de membres de notre grande famille universitaire. Fidèle à son habitude, le pianiste prodige aux innombrables casquettes avait « préparé » un périple musical sans égal. En famille Offert à titre gracieux pour inaugurer la campagne de financement de l’USP, le concert s’est déroulé dans une ambiance résolument familiale. Gregory Charles était pour ainsi dire en terrain connu. Sa femme, Nicole Collet, est en effet la nièce de Roger Collet, président du Bureau des gouverneurs de l’USP. « Ça faisait un moment que mon oncle "Rodg" me parlait de l’USP et de son attachement à l’établissement, raconte-t-il. Alors quand il m’a demandé de donner ce concert, je n’ai pas hésité. » C’est d’ailleurs en famille, accompagné de son épouse et de leur fille, Julia, que Gregory a voulu vivre cette soirée bien spéciale.
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En harmonie
C’est aussi par affection pour la cité universitaire que M. Charles a choisi de se produire à Saint-Paul. « Les universités sont les bastions du savoir et les gardiens de notre civilisation », rappelle t il. Le musicien souligne aussi son lien très fort avec la francophonie ontarienne. « Ça fait drôle de le mentionner cette semaine, alors que cette dernière est attaquée », indique-t-il. Lui qui s’est beaucoup illustré en Ontarie, tant comme animateur que comme artiste et chef de chœur, n’a pas manqué de souligner son appui aux Franco-Ontariens en fin de concert en affirmant haut et fort leur droit à l’existence, ce qui a profondément touché l’assistance.
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En contraste
Ouvertement croyant et très cartésien, Gregory Charles offre un point de vue rafraîchissant sur la dualité qui caractérise l’Université Saint-Paul, où se côtoient l’approche spirituelle et la démarche scientifique. « Je crois que les deux sont complémentaires, affirme-t-il. Elles s’entrechoquent, naturellement, mais elles ne sont pas contraires. À ce stade-ci de l’histoire, notre civilisation est en déclin, et ces deux démarches sont attaquées. Les universités ont un rôle à jouer, et celles comme Saint-Paul, qui cultivent les deux démarches, doivent être préservées. » |
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Engagement Gregory Charles attribue à sa défunte mère, Pierrette, un grand nombre des leçons qui le guident dans la vie, et notamment celle-ci : avoir un don, c’est avoir des responsabilités. Quelle vision offre-t-il de l’engagement social des scientifiques et des gens d’affaires ? « Nous sommes plus prospères que jamais auparavant, et pourtant fragilisés de plein de façons. Lorsque notre concours est appelé, nous devons répondre "présents". Ce qui lui donne espoir ? La nature de l’être humain qui, selon lui, est foncièrement bon. « Il suffit de lui rappeler qu’il a tous les outils voulus pour faire le bien. »
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Le conseil de Gregory Charles aux étudiants de l’USP « Gardez le feu brûlant. Il faut que le feu brûle. C’est notre travail, à nous qui cherchons l’illumination. Et j’applaudis les jeunes de l’Université Saint-Paul qui s’intéressent à des sujets qui allient démarches intellectuelles et spirituelles. Keep the fire burning. » |
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