Étudiant en vedette : Dènik Dorval
Dènik Dorval, fier étudiant à la maîtrise en innovation sociale de l’Université Saint-Paul, contribue à transformer les communautés franco-ontariennes depuis l’âge de dix-sept ans.
En plus de poursuivre ses études à temps plein, Dènik est le gestionnaire et le créateur du programme Ottawa bilingue de l’ACFO Ottawa. Très impliqué dans sa communauté, il excelle dans l’innovation sociale qui, selon lui, « veut dire transformer la société et faire les choses autrement, réfléchir à des problèmes de façon différente parce que ça génère des idées intéressantes pour faire du bon développement économique et communautaire. » C’est pourquoi lors du dernier gala de remise des prix RelèveON 2020, on lui a remis le prix Coup de cœur du jury !
Le fait d’être franco-ontarien a toujours été très important pour lui. Depuis qu’il gère à lui seul le fonds de microsubventions d’un million de dollars à l’ACFO Ottawa, dont le mandat est de renforcer le bilinguisme grâce à des projets francophones dans la capitale nationale, le programme, mis sur pied en l’espace d’un mois seulement, dépasse déjà ses objectifs, et ce, après une seule campagne de financement. À l’heure actuelle, pas moins de cent organismes recevront une subvention afin de mettre sur pied des projets en faveur de la francophonie à Ottawa.
La réussite de Dènik n’est pas due à la chance, mais bien à son engagement envers diverses communautés francophones de l’Ontario et à son désir que toujours plus de gens s’expriment en français au quotidien. Cela ne date pas d’hier, car avant de s’établir à Ottawa, Dènik a notamment géré des projets pour le Centre régional de recherche et d’intervention en développement économique et communautaire (CRRIDEC) à Hearst et a ouvert le premier bureau du Conseil de la coopération de l’Ontario (CCO) à Timmins.
De toute évidence, l’implication sociale de Dènik n’a fait que s’accentuer au cours des six dernières années. Comme il l’a affirmé dans son discours de remerciement lors du gala RelèveON 2020, Dènik espère que son parcours incitera les organismes à emprunter la voie de l’innovation en accordant une plus grande place à la jeunesse francophone, car selon lui, c’est payant pour tous. Il veut également dire à la jeunesse « de ne pas avoir peur de prendre de la place, de tenter de relever des défis qui semblent parfois trop ambitieux parce que la vie, c’est une formation et qu’il faut foncer. » Il va sans dire qu’à l’Université Saint-Paul, tous sont fiers des réalisations de Dènik et lui souhaitent de poursuivre sur cette belle lancée.

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