Changer la face du monde : l’Université Saint-Paul célèbre ses 175 ans

Ceci est une traduction d'un article publié initialement dans le Ottawa Citizen.

En tant que rectrice – première femme et première laïque – d'une université catholique fondée il y a 175 ans, Chantal Beauvais a eu l'occasion d’être témoin d’un changement transformationnel au fil des ans.

« Je suis devenue rectrice en 2009. Ma candidature était inhabituelle parce que j’étais encore professeure junior, mais j’étais très attirée par la possibilité de faire avancer notre mission et j’avais de nombreuses idées. C’est pourquoi j’ai postulé », explique la rectrice et directrice générale de l’Université Saint-Paul (USP).

« Si je devais résumer mon mandat en une phrase, je dirais qu’il s’agit de s’adresser à un public contemporain : il faut examiner nos programmes ainsi que les difficultés auxquelles notre société est confrontée et s’assurer que ces éléments sont liés. Ce n’était pas très difficile : je pense qu’une excellente conscience des enjeux de notre époque fait partie de l’ADN de l’Université Saint-Paul. »

Contrairement à ce que l’on peut voir dans d’autres universités, tous les champs d’études de l’USP sont interdisciplinaires et fondés sur des thématiques. L’université compte huit champs d’études généraux : droit canonique, études de conflits, counseling, éthique, communications sociales, innovation sociale, théologie et leadership transformatif.

La majorité des étudiants de l’USP sont inscrits à des programmes de sciences humaines, notamment en études de conflits, en counseling et en communications sociales. Environ la moitié des étudiants travaillent en français, et les autres travaillent en anglais.

Histoire de l’USP

L’USP a été fondée en 1848 sous le nom de Collège de Bytown par l’évêque Joseph-Eugène Guigues, qui a confié le collège aux Oblats de Marie Immaculée en 1856.

En 1861, l’école a été rebaptisée Collège d’Ottawa et, en 1866, elle a obtenu le statut d’université. En 1889, elle obtient la charte pontificale.

L’administration a révisé sa charte pontificale et a approuvé une nouvelle charte civile en 1933 : l’école a alors adopté le nom d’Université d’Ottawa.

« La phase suivante de l’histoire de l’université a commencé en 1965, lorsque ce que l’établissement actuellement connu sous le nom d’Université Saint-Paul a accepté d’offrir exclusivement des programmes dans des disciplines ecclésiastiques. Ces disciplines comprenaient la théologie, la philosophie et le droit canonique », explique Mme Beauvais.

C’est aussi à ce moment qu’une nouvelle institution appelée l’Université d’Ottawa fut fondée. Ces deux universités furent intégrées à un complexe fédéré offrant des programmes traitant de domaines d’études complètement différents. « Du fait de la grande diversité des programmes offerts par l’Université d’Ottawa, il a été difficile de ne pas créer de doublons », explique Mme Beauvais, « Toutefois, nous sommes parvenus à trouver notre niche. De plus la collaboration entre nos deux établissements est remarquable. »

Lorsque Mme Beauvais a assumé son poste de rectrice, trois pour cent seulement des résidents d’Ottawa connaissaient l’école.

Depuis, l’université a travaillé d’arrache-pied à la création de relations avec un large éventail d’établissements, de commissions scolaires, d’organismes publics et de gouvernements. Mme Beauvais est convaincue que l’université jouit d’une plus grande notoriété et que les perceptions à son sujet ont changé.

« Si vous demandez à notre personnel, à nos professeurs ou à nos étudiants de vous parler de l’Université Saint-Paul, vous constaterez que le langage employé est très cohérent avec celui que nous avons utilisé dans le cadre de notre travail autour de nos nouveaux énoncés de mission et de vision », indique-t-elle.

« Ainsi, notre devise “Changer la face du monde”, est enracinée au cœur même de notre
communauté. »

Pour Mme Beauvais, la création de l’École d’innovation sociale Élisabeth-Bruyère est remarquable dans l’histoire récente de l’université : cette école offre à des gens qui souhaitent influencer directement la société l’occasion de le faire en abordant des enjeux cruciaux tels que la pauvreté, la marginalisation et l’exclusion. Par ailleurs, l’USP a récemment créé un centre d’apprentissage autochtone, qui compte deux gardiens des savoirs et un coordonnateur Anishinaabe.

« Ce n’était pas nécessairement facile, en notre qualité d’établissement catholique et d’oblat, d’engager ce dialogue avec la communauté autochtone et de créer ce lien de confiance, mais nous avons mené de nombreuses conversations et nous apprenons à être plus respectueux des cultures, des valeurs et des savoirs autochtones. Il s’agit d’un processus permanent. Comme le dit notre gardien des savoirs : “Nous marchons ensemble” », déclare Mme Beauvais.

« Notre école avance sur sa route. Elle dispose de beaucoup d’énergie créative, et de nouveaux professeurs, jeunes et riches d’idées passionnantes, y travaillent. Je suis convaincue que notre université continuera de se montrer imaginative et audacieuse. »

L’Université Saint-Paul organise une journée portes ouvertes le 19 octobre, de 16 h à 19 h, pour permettre aux futurs étudiants de visiter le campus, de découvrir les programmes de premier cycle et d’études supérieures offerts par l’USP et d’en apprendre davantage sur les bourses offertes. Cliquez ici pour en savoir plus.

Avis de non-responsabilité :
Cette histoire a été créée par Content Works, la division de production de contenu commercial de Postmedia, pour le compte de l’Université Saint-Paul.

Événements institutionnels

Le 19 septembre, les membres de la communauté universitaire - y compris les diplômés, les partenaires et les anciens membres du corps professoral et du personnel - se sont réunis pour une célébration œcuménique. Présidée par l'archevêque Marcel Damphousse, chancelier de l'Université, la célébration a été l'occasion d'honorer et de rendre grâce pour cette anniversaire importante.

Après la cérémonie, les participants se sont réunis pour une réception afin de poursuivre la célébration. Tout en honorant le riche passé de l'université, le discours de la rectrice a également mis l'accent sur l'avenir brillant de l'institution.

« Non seulement nous pouvons être fiers de nos réalisations passées, mais nous pouvons aussi avoir confiance en un avenir généreux et abondant. Notre université a connu de nombreuses transformations au fil des ans et nous allons certainement accueillir de nombreuses autres transformations à l'avenir. Pourquoi ? Parce que nous sommes naturellement portés à être attentifs aux signes du temps, aux dilemmes et aux défis de la société, et que nous avons su y répondre avec une agilité étonnante, » a déclaré Chantal Beauvais, rectrice de l'Université Saint-Paul. « Je suis en admiration devant la créativité de cette institution et je m'émerveille de l'immense talent à l'œuvre dans notre communauté. Un monde meilleur est possible, et c’est ensemble que nous y arriverons. »

Les célébrations du 175e anniversaire se poursuivront tout au long du mois de décembre avec des événements corporatifs et communautaires.

Pour de plus amples renseignements :
Julie Bourassa
Agente de communication, Université Saint-Paul
613 236-1393, poste 2310
jbourassa@ustpaul.ca

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