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« Repenser les injustices qui perdurent dans les arrangements intimes hétérosexuels comme irresponsabilités relationnelles »

 Conférence du CRÉPuG

Lundi 28 octobre, de midi à 13 h 15

Local G105 

 

« Repenser les injustices qui perdurent dans les arrangements intimes hétérosexuels
comme irresponsabilités relationnelles »      
                                          

 

                                                  

 

Par Stéphanie Mayer, chercheure postdoctorale à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Chercheure invitée au Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités de l’Université d’Ottawa, elle poursuit une recherche qui s’inscrit au croisement de la modification féministe des arrangements intimes hétérosexuels et des philosophies féministes du care portant l’interdépendance, la responsabilité relationnelle et la justice.

 

Résumé 

Les expériences de vulnérabilité sont «une propriété commune, universellement partagée et coextensive à la vie humaine» (Garrau, 2018 : 17). Ce faisant, il est permis d’entrevoir les arrangements établis dans les relations intimes comme une manifestation quotidienne de vulnérabilité. De plus, il est possible de convenir que ces mêmes relations représentent des lieux sensibles pour y injecter du politique, en rendant visibles les injustices qui perdurent. Pourtant, des injustices de divers ordres demeurent dans les arrangements intimes hétérosexuels (p. ex., accès différenciés à des ressources rares, choix limités, contraintes à l’autonomie personnelle, responsabilités quotidiennes inéquitablement réparties) et elles ont quelque chose à voir avec le patriarcat. On suggérera que les arrangements intimes conformes aux élans genrés reposent sur des formes d’irresponsabilités et que les conséquences sur les protagonistes de la relation ne peuvent plus être acceptées dans une perspective féministe. En fait, ces irresponsabilités relationnelles sont des manifestations de pouvoir, des postures d’autorité, des façons de maintenir les hiérarchies patriarcales qui doivent être combattues pour qu’adviennent les conditions de justice, d’autonomie relationnelle et d’interdépendance entre les femmes et les hommes, notamment dans l’intimité.

 

Pour plus d’informations, contactez la professeure Sophie Cloutier : scloutier@ustpaul.ca.

                       

                                                                                                                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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